vendredi 4 février 2011

http://larrive.blogspot.com
(blog répertoire des blogs HBL dits "feu rouge clignotant")

 

 

 Article 1

  

MEDOC BUSINESS 


Merci à ces deux médecins dont ce blog tire une partie de ses informations.
             Philippe Foucras                                                             Bruno Toussaint


Philippe Foucras est Président du "Formindep", association au nom un peu compliqué -il est médecin et non pédagogue nobody is perfect- mais retenez-le tout de même : "Pour une formation et une information indépendante au service des seuls professionnels de santé et des patients" et Bruno Toussaint dirige la revue "Prescrire", la seule qui ne vit pas des publicités des labos pharmaceutiques.

Juste pour le fun, une image

Que diriez-vous d'un jury de bac qui serait financé par un groupe de parents d'élèves tout-puissant qui s'inviterait à la table des délib... dont les candidats auraient eux-mêmes apprécié leurs mérites sur dossier, et les membres, pour la plupart, seraient leurs salariés... jury qui obtiendrait systématiquement le score-record de 95% de reçus (tu m'étonnes) et n'aurait de comptes à rendre à personne ? 


C'est exactement ainsi que fonctionnent les "jurys" des médicaments dits "Commissions d'autorisation de mise sur le marché" [notez qu'il n'est pas ici fait mention d'efficacité mais de marché] et le risque n'est pas de voir indûment attribuer un diplôme à des cancres absolus, mais vital : ainsi met-on en circuit des produits rentables à 100% mais inefficaces à 85% -parfois tout de même remboursés-.. toxiques souvent, avec des couacs retentissants de temps en temps -du moins reconnus- et des aléas, toujours.. dont le plus cocasse est de générer les pathologies-mêmes qu'ils sont censés prévenir ou guérir. 
"Primo non nocere", la devise d'Hippocrate...


______________________

Chaque année 130 000 hospitalisations sont dues aux médicaments (soit 3 %) qui tuent 18 000 victimes, 2 fois plus que la route. Ces décès sont souvent évitables. Au-delà des médicaments, c’est toute la définition des soins et même des maladies qui est polluée par des intérêts qui ne sont pas ceux des patients. Combien d’hommes et de femmes ont-ils été  maltraités pour un cancer de la prostate ou du sein qui n’était que surdiagnostic dû à un dépistage intempestif lourd de conflits d’intérêts ? Combien de vieux sont-ils utilisés comme  cobayes pour des traitements anti-Alzheimer inefficaces grevés de contre-indications et d’effets secondaires ? (Philippe Foucras http://senat.2010) Voici une liste non exhaustive des plus dangereux.

Actos (pioglitazone)
Traitement du diabète. Cf Avandia, retiré du marché. Vise à augmenter la sensibilité à l'insuline. Efficacité "faible". Effets indésirables: œdèmes maculaires, fractures osseuses, insuffisances cardiaques risques accrus de cancers de la vessie. Remboursé à 65%.


Adartrel, Requip (ropinirole)
Indication : sommeil perturbé, et à haute dose, maladie de Parkinson. Effets indésirables : nausées, comportements impulsifs, libido exacerbée, hallucinations, paranoïa, syncopes.. alors qu'il s'agit au départ de résoudre un problème relativement bénin. Risque de voir augmenter les symptômes après une première phase d'amélioration.


Di-Antalvic (Sanofi-Aventis)
Antidouleur vendu depuis plus de 40 ans censé plus efficace que le Doliprane. Trouble psychiatrique et cardiovasculaire, arrêt cardiaque. Plusieurs centaines d'overdoses mortelles. Le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont interdit tous les médicaments de ce type il y a plusieurs années, l'Europe, en juin 2010, les Etats-Unis le 19 novembre. Remboursé en France à 65%. Son retrait définitif est programmé... pour septembre 2011.


Hexaquine (quinine et thiamine)
Indication : crampes musculaires. Effets secondaires : troubles du rythme cardiaque, baisse du nombre de plaquettes, réactions allergiques sévères. Une centaine de morts aux États-Unis où elle n'est plus prescrite. Selon la FDA, un trouble bénin et temporaire ne justifie pas l'usage d'une substance si dangereuse. En France, il est toujours autorisé et partiellement remboursé (à 15%).

Intrinsa (testostérone)
Indication : baisse du désir chez les femmes après castration. Ce patch n'a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité et de ses nombreux effets indésirables : virilisation, troubles hépatiques et cardiovasculaires, prise de poids. Il a toutefois été autorisé en France début 2007.


Ketek (télithromycine)
Indication : infections respiratoires. Pas d'efficacité clinique supérieure à des antibiotiques connus. Expose à de nombreux risques en cas d'association avec d'autres médicaments. Graves effets secondaires : risque d'aggravation d'une myasthénie, de pertes de connaissance, de troubles visuels, de troubles du rythme cardiaque et d'atteintes hépatiques.


Nexen (nimésulide)
Indications : l'arthrose et les règles douloureuses. A l'origine de troubles du foie parfois mortels connus depuis de nombreuses années. La Finlande et l'Espagne l'ont retiré du marché dès 2002 à la suite de cas d'hépatites fulminantes. L'Irlande en 2007. Les autorités européennes réévaluent actuellement cet antidouleur pour la 3° fois ! Le fabricant est chargé de recenser les cas de greffes du foie qui pourraient y être liées. Les mêmes instances ont pourtant déjà reconnu clairement, l'an dernier, un surcroît de troubles hépatiques graves.

Roaccutane
indication : acnée. Effet secondaires indésirables, dépression, suicide, troubles oculaires http://www.lepost.a-l-intention-d-une-amie-roaccutane.html#reactions


Vastarel (trimétazidine)
Indications : vertiges, acouphènes, angines de poitrine, troubles du champ visuel. Commercialisé depuis plus de 40 ans, ce médicament très utilisé par les personnes âgées a vu ses indications thérapeutiques s'étendre au fil du temps, sans preuves de son efficacité. Effets indésirables inquiétants : troubles de la marche, jambes sans repos, syndromes parkinsoniens. Délivré sur ordonnance, il est remboursé à 35%.


Zyprexa (olanzapine)
Indications : schizophrénie et troubles bipolaires. Le fabricant a reconnu, en 2003, que le Zyprexa pouvait provoquer une obésité sévère. En 2007, il a précisé sur les notices des boîtes vendues aux Etats-Unis que la survenue d'une hyperglycémie (un des symptômes du diabète) était plus fréquente qu'avec d'autres médicaments. Or il s'agit d'un traitement au long cours, voire à vie. Plus de 28 000 patients américains ont été indemnisés par la firme pour obésité, hyperglycémie ou diabète.


Zyban (bupropion)
Indication : sevrage tabagique Substance proche des anorexigènes comme le Mediator. Efficacité incertaine. Pas supérieure aux gommes à mâcher. Effets indésirables : hypertension artérielle, suicide.
Champix (idem)


Multaq (antidouleur). Effets secondaires indésirables (hépatiques). 



Naproxène (anti inflammatoire). Effets indésirables : digestifs.
Liste non exhaustive ! 

25/01/2011 à 06h56  968 vues


HISTOIRES DES PETITES PILULES
 des labos à nos estomac-foie-cœur
Petits meurtres entre amis
Ce qu’il faut savoir sur l'industrie des médicaments

D'abord, il y a le film (lien) remarquable de Stéphane Horel, Annick Redolfi, Brigitte Rossigneux, avec le Canard, France 5, la revue "Prescrire", le Formindep... Prenez 1/2 h et écoutez Philippe Even parler des "essais" -pifométriques obscurs- des médicaments avant leur "mise sur le marché"; François Autain, du poids écrasant à l'Assemblée où il est député, du lobby des labos... et surtout la suite, qui vaut un oscar : au salon des généralistes, financé par les firmes, devant des buffets-caviar se bousculent médecins et gratin politique, Jean-François Dehercq, PDG de Sanofis, prend à partie les convives au cours d'une envolée sonore sur un ton vigoureux quasi menaçant d'imperator : "Vous ! qui êtes bien contents de venir inaugurer nos salons, nos bâtiments... j'aimerais que vous vous en souveniez lorsqu'ensuite vous votez les lois" (!) là au moins, c'est clair, certes un peu vulgaire voire bourrin (la façon de donner dit-on..) mais au moins c'est pas de la langue de bois, on  vous donne pas à brouter pour rien bande de veaux, on vous a à l'œil.


LES MOTS

Ne nous laissons pas égarer par les mots de couverture : malades, soulagement, invention, guérison, chercheurs, scientifiques, médecins, spécialistes, déontologie... L'industrie pharmaceutique est une industrie et les fins d'une industrie sont le profit : elle prospecte et s'intéresse à des marchés porteurs, des pathologies fréquentes, parfois chroniques affectant des malades solvables. Au besoin, elle les crée ou les majore.  Sa réserve de chasse comprend grippe, sida, hypertension, problèmes cardio-vasculaires et de libido -parfois provoqués par un médoc lui-même!- surpoids, obésité, diabète, stérilité,  fivettes, dépressions toutes catégories et surtout ménopause-andropause, cancer-sein-prostate... pathologies du "jeune" 3° âge aisé et bon vivant qui-veut-toujours-mais-a-du-mal des pays sur développés, une mine d'or . La lèpre, le palu... bof. S'il arrive que les "pauvres" en profitent (ex du sida) c'est un artefact. 

LES BONSHOMMES RIPOLINS


Les médocs, avantage ou inconvénient c'est selon, s'entre soutiennent en bons potes et souvent, lorsqu'on en adopte l'un, en raison d'effets secondaires "indésirables" il faudra prendre un copain qui les pallie... lequel en raison d'effets secondaires etc...  La troupe se constitue. Parfois c'est inévitable, parfois, mieux vaut ne pas commercer -je laisse-. Ex: j'ai un "pied d'athlète" [bien que je n'ai rien d'une athlète, tout comme je fus autrefois affectée d'un "tennis elbow" sans jamais avoir fait de tennis de ma vie, c'était en fait un "arrachepavésalledebain elbow" mais la médecine est une discipline pour bourges et puis ça fait plus chic]... traitable avec du Piedathlétil, les appellations sont cocasses, comme le sédatif "PS" ou "PC" etc... Je poudre et re et re: il revient dès l'arrêt. On me prescrit donc, "donne" serait impropre, du Grattepluorteilil, mais il faut y associer du Sauvefoial, pas donné, car Grattepluorteilil détruit très bien le champignon mais parfois le foie avec. Là, je décide de garder mon pied d'athlète et mon foie. Puis je surfe à tout hasard sur le net et lis que l'ail peut-être... Je m'en badigeonne aussitôt, il y a plein le terrain à deux pas de l'antre où je bosse, ça pue mais bon.. et je suis guérie gratos en 4 (?) applications. Pour ceux qui en seraient affectés, les chaussettes russes -tout bêtement !- sont aussi d'une efficacité remarquable: plus d'humidité entre les orteils. D'accord, il faudra vous chausser une pointure au dessus, les porter nuit et jour, et ça vous fera un peu les papates à Mickey, pas glamour mais...

Deuxième exemple. Mon chien, perdu suite à une virée amoureuse, retrouvé au bout de 21 j avec 13 kilos en moins doit être nourri de très petites quantités plusieurs fois par jour. Excellente véto, tout va bien, il grossit, mais ses selles diarrhéiques deviennent sanglantes. Une autre me donne, pardon, me vend du Cacadurparfaitol. Ca marche d'accord, sauf qu'il doit en prendre à chaque repas, si on rate une prise, il saigne. Mais lors de sa première "sortie" à la campagne, arrivé à un endroit isolé, le voilà qui se précipite goulument sur une ou des (?) herbes... qu'il broute pendant (?) une demi-heure ou plus sans lever le nez, avec une sorte de frénésie boulimique affairée, d'une touffe à l'autre, rien n'existe présentement pour lui que cette herbe qu'il rase avec joie comme un mouton. [Surprenant car il y a chez nous la même -en apparence- qu'il dédaigne, un brin de temps en temps c'est tout.] Et enfin "repu", au moment de rentrer, il évacue avec une satisfaction non dissimulée une sorte de -pardon si vous êtes devant un café-thé-biscuit- longue corde verte gluante tressée serrée.. (30 cm?!) et de repartir alerte en trottinant, visiblement soulagé : il n'a plus jamais eu de sang et put dès lors se nourrir normalement. [Une explication (?) à son refus de "notre" herbe : autrefois la terre a été largement traitée aux pesticides et si 10 ans après nous ne "voyons" plus rien, la pollution (?) demeure.] Ce que les labos-vétos n'ont pu faire, lui l'a fait; cas fréquent. Bon : doit-on demander aux malades d'aller brouter les plantes de leur choix à la campagne? non bien sûr.. quoique c'est sans doute ainsi que pratiquèrent nos ancêtres*... Mais reprenons.      


* Une théorie veut que d'instinct nous aussi sachions nous soigner et "aimions" ce qui nous convient. Et que le cru, que l'on mange en plus petites quantités soit meilleur que le cuit. Le cas d'école est celui de Jo Kleiman -"Koophuis"- qui cacha les Frank en 40: cet homme émacié de 50 ans suivait un traitement sévère pour un ulcère chronique et ne pouvait quasiment rien avaler. Déporté en camp, on ne donnait pas cher de sa peau: il revint 3 mois après.. guéri. Le régime-Amersfoort, rutabagas crus ou à peine cuits, parfois une tranche de pain et rien d'autre avait eu raison de l'ulcère. A-t-on investigué? Que contiennent-ils ? 









UNE MERE ABUSIVE

Par le biais de l'argent, l'industrie pharmaceufrique pèse sur les pouvoirs publics, les médecins, les malades (en fait, sur tous) d'un poids pharamineux. Son principe, comme dirait Desproges est "je-m'occupe-di tout, tou-s'occupes-di rien". De fait, elle prend la place de l'Etat pour financer la formation continue des toubibs, l'organisation de salons, de concours blancs à la fac, conférences, colloques, débats etc...  et attend exige un retour sur investissement à la hauteur de sa mise, du bon marketing qui au bout du compte lui rapporte gros -gros en la matière signifie des centaines de millions de dollars-. Quant à l'Etat dont ce serait le rôle, il n'a pas les moyens ou la volonté de s'en charger: de fait, il perd gros -notre argent-.  L'image de Sarko-Servier est tirée de votre santé part en couilles (lien) de Facel Vega.
    Cercle vicieux. Exemples. 



LES PORTES TOURNANTES ENTRE LE PUBLIC ET LE PRIVE...  mélange de genres propice à ? devinez

La "Commission d’autorisation de mise sur le marché des médicaments", organisme public dépendant de l’"Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé" ou AFSSAPS est à 80% financée par les labos (privé)... qui en bonne courtoisie sont invités aux séances décidant de l'autorisation de mise sur le marché des médoc (!).. Celui qui paie étant toujours celui qui décide, ou du moins a-t-on envers lui tous les égards qu'il mérite, 95% des "candidats", comme ça se trouve ! sont acceptés et les dossiers de la commission ne sont pas publics. C'est à peu près comparable à un jury de bac dont les profs et la logistique seraient financés par un groupe tout puissant de parents d'élèves-candidats qui lors des délibérations, s'assiéraient à la même table que ses membres... et qui n'aurait de comptes à rendre à personne.

Les études préalables sur les molécules-candidates ont été effectuées par les labos eux-mêmes, de surcroît de manière.. rapide (cf Philippe Even, vidéo). C'est à peu près comparable à un élève qui se présenterait au jury avec sur son livret scolaire des appréciations qu'il aurait lui même apposées. Elles ne durent parfois que trois mois et posent question, voir plus loin.* Et il arrive que les résultats soient faussés (cas attesté de Mercks, qui a "omis" un ou deux infarctus pour le Vioxx!) Malgré son nom, un nouveau médicament n'est la plupart du temps pas "nouveau" mais une simple version (mettons, un "fils") d'un autre existant déjà, légèrement modifié (présentation en gélules au lieu de comprimés par exemple)... et il pallie... pas tant la maladie que la perte des bénéfices du labo lorsque malencontreusement le "père" va sous peu tomber dans le domaine public. Ainsi l'Etat se prive-t-il lui-même des recettes du générique au profit de l'industrie privée. Il se "vole" et nous avec. Joli cadeau aux firmes.


UN MONDE FERME. NUL N'ENTRE ICI S'IL N'EST "PHILOLABOPHE"

La "haute autorité de santé", HAS (domaine public) qui évalue de 1 à 5 l’amélioration du service médical rendu du médicament dite "ASMR" (5 = 0 amélioration, curieuse notation) missionne à ces fins des experts (privés) qu'elle paie fort mal... et qui sont pour la plupart reliés (salariés) des labos... qui les paient fort bien : soit ils travaillent, soit ils ont travaillé, soit ils travailleront pour un ou plusieurs... dont ils seront à un moment donné chargés de tester les produits.. et réciproquement, lorsqu’ils sont fréquemment sollicités par la HAS, ils seront souvent ensuite recrutés par les firmes testées : ça tourne rond. Le principe ouvertement proclamé est qu’un expert qui n’est pas relié à des labos est forcément incompétent (?!) Donc, sur un CV de candidat à l'expertise, le fait qu'il soit ou ait été salarié d'une ou de plusieurs firmes est, ô stupeur, un atout et non un empêchement dirimant : il n'y a plus à s'étonner qu'ils le soient presque tous. Un monde fermé d'amis, d'obligés, de serviteurs, de serfs et de cobayes (nous). A présent il est vrai, les missionnés doivent obligatoirement signaler leurs liens économiques avec les entreprises et lorsqu’un médoc passe en commission, les experts reliés au labo demandeur, en principe, quittent pudiquement la salle (du coup, parfois il n'en reste quasiment plus)… belle hypocrisie car les services peuvent évidemment être collégiaux [je laisse passer le "boostbitol", tu me laisses le "jeménerveplus"].. et même dans ce monde-là, tous les liens ne sont pas financiers, en moins romanesque "Roméo et Juliette" (lien) s'y joue aussi. On est mal placé pour juger son patron et encore plus sa petite amie. De fait, certains médicaments n’offrant aucun intérêt sont néanmoins autorisés, exemple le Plavix, (star de Sanofi) qui agit à peu près comme l’aspirine mais coûte 27 fois plus cher -c'est la sécu qui morfle-. Sur 100 nouveaux mis en circuit, ceux qui apportent réellement une amélioration se comptent sur les doigts de la main et les médoc-cancres (Amsr 0) sont 83%. 




PRESCRIS ET NE CHERCHE PAS LA PETITE BETE.

 DES STRUCTURES DE "PHARMACO VIGILANCE"

AFFECTEES DE CONSTIPATION CORIACE



Les structures de contrôle dites de pharmaco-vigilance, mot bien sonnant, sont ultra secrètes... y compris ENVERS LES MECECINS traiteurs aussi mal traités sur le plan de l'info que les traités. Tout tient dans la définition de "Prescrire" : une revue médicale indépendante qui, je cite, "analyse les données cliniques des médicaments afin de fournir aux médecins et pharmaciens les éléments d'une prescription hors influence commerciale "    ce qui signifie, aussi extravagant que cela paraisse pour le profane, que leur formation étant essentiellement assurée par les labos, pas plus que le vulgum pecus, ils  ne connaissent objectivement les produits qu'ils ordonnent. Ca ne rassure pas. 

Anecdote : mon père, 80 ans, sur médicamenté ayant fait un malaise grave après avoir pris un calmant, lorsque j'en avertis le médecin le lui ayant prescrit, celui-ci, intéressé, nota soigneusement, proposa de diminuer la dose ("Et si on le lui enlevait?".."Vous avez peut-être raison"). Je crus constater en effet qu'il ne savait pas trop lui-même les risques pour un homme âgé de 60 kg à peine et me laissait le soin de les évaluer. 

Ces données se trouvent d'abord dans les comptes-rendus des essais cliniques (évaluant empiriquement leur innocuité et efficacité, et dont on verra plus loin le peu de fiabilité) essais dont certains sont publiés, d'autres seulement fournis aux agences chargées d'autoriser leur mise sur le marché.. puis, une fois mis sur le marché, c'est à dire dans certains cas lorsque le mal est fait, il y a les rapports de pharmacovigilance ou Psurs qui les "suivent" (comment? Par le biais des prescripteurs. De quelle manière? A voir).. évaluant leurs risques lorsqu'ils sont utilisés à grande échelle. Ici, l'échantillonnage étant infiniment plus important, ils sont essentiels. Ces rapports sont notifiés aux organismes chargés de rassembler les déclarations de pharmaco-vigilance... lesquels sont ou seraient censés les transmettre aux toubibs.. (?) enfin il semblerait, afin qu'ils arrêtent  de prescrire au cas où ils auraient pointé un couac...

Et bien NON, justement, c'est là que ça bloque : l'Ema (agence européenne du médicament) refuse de faire redescendre l'info aux médecins. Prescris et tais-toi. Cou couche panier. "Or -je cite la revue- l'existence d'effets indésirables graves voire mortels (1) dans le cas de plusieurs médicaments largement prescrits était repérable dans les résultats des essais cliniques ou dans les Psurs."   Cette omerta de la part de l'EMA est donc criminelle.


C'est ainsi que la revue a dû porter plainte (lien) pour, je cite des "refus répétés de fournir aux médecins des informations sur 5 médicaments à balance bénéfice-risques défavorable"... des super-cancres au score < 0. De même, lors de la menace de grippe, Philippe Foucras et 1000 autres médecins se sont battus en vain pour obtenir des données fiables sur l'"épidémie" et sa gangerosité -je laisse- ; le Tamiflu, une mine d'or car on devait en prendre avant d'être malade et longtemps -risques repérés au Japon où il fut massivement utilisé, chez des ado, avec plusieurs suicides- et sur le vaccin censé protéger leurs patients... qu'ils devaient ordonner. Mais qu'on se rassure, il semble que les chiffres soient actuellement disponibles (!)

Donc, redite, pour burlesque que cela paraisse, le prescripteur n'est pas plus informé que le veau. Une sorte de constipation résistante de l'Ema qui "garde" ce qu'on lui a transmis ou évacue au compte goutte, les documents -parfois- obtenus étant en grande partie censurés juste là où ça devient intéressant comme dans les films. La raison avancée ? Devinez : "la protection du secret commercial."   Là au moins, c'est clair.

(1) Parmi ceux-ci : le rofécoxib (ex-Vioxx) anti-inflammatoire ; le rimonabant (ex-Acomplia) et le benfluorex (ex-Mediator) à visée amaigrissante ; la cérivastatine (ex-Staltor) hypolipémiant etc... qui ont été retirés du marché ces dernières années.

Proposition du candide : sans même qu'il soit question des médecins-prescripteurs, certes les premiers concernés et en ce sens la lutte de "Prescrire", de Formindep.. est à saluer, mais ne devraient-ils pas être rendus publics, ces Psurs ? Disponibles en kiosques? Dans les salles d'attente des toubibs à la place de Voirie ou France-samedi ? Après tout ce sont nos abattis. Autre proposition: prendre le moins de médocs possible.



Pour résumer, le mot d'ordre des labos, soutenus par les structures de "contrôle" protégeant leurs "secrets commerciaux" est "Prescris et tais-toi" ou "Puisqu'on te dit que c'est bon, tu vas pas t'em. à lire des rapports, il y a des clients qui t'attendent"... c'est à dire, toujours, "Je m'occupe de tout, tou s'occupes di rien" (sauf de prescrire) : le cheval aveuglé, avec sa carotte -ou sa botte de carottes tout de même car c'est une bête puissante consciente de sa valeur- devant le chanfrein, tire allègrement la bétaillère surchargée. Au bout: l'argent.

Leur prix à présent. Il est fixé par une Commission où les représentants de l’Etat ne sont pas majoritaires et ont peu de pouvoir... en fait, directement par les labos eux-mêmes. Lorsqu’un médicament star (précisons : du point de vue du profit car il peut tout à fait avoir 0 sur l'échelle de Richter) va tomber dans le domaine public, il arrive que les firmes, peu avant, en fabriquent une déclinaison "nouvelle" -en réalité presque identique- et en inonde le marché afin de scier les pattes au générique. Ou baissent les prix du princeps pour que les clients habitués n'aillent pas chercher ailleurs. Certains pharmaciens, il est vrai, d'eux-mêmes, leur proposent le générique. Une minorité.





SOLDAT/ES, RABATTEURS ET COBAYES

QU'EST-CE QU'UN/E DELEGUE MEDICAL ?


 En quatre images, version école =>



                                                                                           
                                        version glamour




    Version Jacky Kenedy
                                                           Version meilleure amie

L’industrie pharmaceutique consacre 2 fois plus d’argent au marketing qu'à la recherche. Sur ces sommes, une partie est consacrée à une profession dont on parle peu et qui ne parle jamais, les délégué/es ou visiteurs médicaux : formation, salaire, commissions etc... Ce sont simplement les VRP des labos. 

Note-anecdote : il arrive que le secret soit apposé par les DM elles mêmes sur leur profession... que je ne découvris que par déduction-intuition d'une relation pourtant amicale, quelque temps après notre rencontre. Ordre était donné de ne pas en faire état sans nécessité.



En majorité, ce sont des femmes -ici le masculin grammatical est particulièrement inadapté-, soldat/es des firmes et courroie de transmission indispensable entre labos, prescripteurs rabatteurs et patients clients, briefées pour un produit et lancées au front en cohortes guerrières mais non moins de charme. Payées au chiffre, plus elles "auront" de médecins et de "bons" [c'est à dire gros prescripteurs] plus elles gagneront, la loi de tous les commerciaux. Leur formation à l'américaine, très agressive -il arrive durant les briefings que tenue de combat, treillis, rangers soient de rigueur!- est illustrée par l'image ci-contre tirée d'un "cours" repris par  "pharmacritique" (lien) où les médecins sont figurés... par 4 types d'animaux classés en : moche et idiot (le Dodo) ; sans-idées (le Mouton) ; gentil et prolifique (le Lapin) ; et Prédateur aux dents longues (le Loup) ! Plus hard encore, cette récente vidéo sado maso (lien) "pédagogique" accompagnant une séance de "formation" qui montre une déléguée médicale fouettant un homme nu en lui faisant répéter "je prescris, je prescris" (!) Le rôle dévolu aux médecins: des machines à prescrire, à toréer par tous les moyens.

Les DM constituent la synapse indispensable à la circulation de l'influx nerveux [les médocs devenus argent] des labos à l'usine, de l'usine aux pharmacies et, par les soins du bon médecin de famille à qui on ne dit rien, des officines à nos estomacs-foie-reins-coeur 

Chaque toubib "coûte" environ 20 000 €/an aux labos, un investissement avisé qui leur rapportera au centmilluple, le chiffre d'affaire généré par un seul prescripteur étant gigantesque..


A présent les "cadeaux" sont théoriquement interdits il est vrai, sauf qu'un visiteur médical, s'il n'a plus le droit d'offrir au médecin qu'il démarche ne serait-ce qu'un stylo à 50 cts, peut en revanche tout à fait le régaler (exception de courtoisie, forfait de la firme 50 €/médecin, s'il dépasse, c'est pour lui) et lui procurer un séjour exotique appelé symposium, colloque ou séminaire de formation, ce qu'il est aussi d'une certaine manière (!) organisé par le labo pour "présenter" son produit : un bal des débutantes qu'on veut caser au mieux quitte à mettre le paquet.  

De plus, cette interdiction de cadeaux n'est pas toujours respectée, du moins par certains labos, les plus puissants (lien), comme on peut le voir dans ce blog où une déléguée médicale-Servier, au sujet de "Médiator" observe, perplexe que "c'est sans doute une affaire politique, on veut "nous" descendre et ça ne peut pas venir du gouvernement puisqu'on a financé sa campagne (!) ça vient d'ailleurs (!)"... C'est pas beau ça ? Elle n'a du reste peut-être pas tort, le scandale arrivant à point nommé pour plomber la firme avant qu'elle ne soit vendue afin de faire chuter son prix, le business, vous dis-je. Portez le regard... vers la concurrence repreneuse ? ça ne doit pas être difficile à trouver. 

Voilà comment des médecins sont recrutés sur ce principe de base simple : "qu'ils prescrivent le plus possible". 

Regardez la vidéo, rarissime, un tigre blanc du Japon, je veux dire deux visiteurs médicaux, une femme et un homme qui parlent. Et observez avec quelle simplicité le prof de médecine à l'origine de la campagne d'envergure en faveur des hormones pour les femmes ménopausées... -sous couvert d'une assoc faux-nez anti-cancer, cancer qu'elles favorisent !- reconnait que mailings, colloques etc étaient financés... par les labos producteurs d'hormones eux-mêmes! Normal répond-il sans ciller, c'est toujours pareil, "nous" n'avons pas les moyens de le faire par nous-mêmes, que voulez-vous (!)

La vérification du volume des prescriptions c'est à dire du "boulot" du médecin se fait en pharmacie. (A creuser). Mais le clou est pour la fin : l'homme, depuis renvoyé [il était en charge de vendre ou plus exactement de faire prescrire un produit dont il ne dit pas le nom, grevé d'effets secondaires graves et ne mit pas assez de cœur à l'ouvrage] sans hausser le ton, livre à visage découvert un véritable scoop : parfois dit-il platement, "ce sont des médecins eux-mêmes qui sont demandeurs". Stupéfaction. "De quoi ?".. "Ils nous disent d'accord, je prescris, mais vous, que faites-vous pour moi ? Tel labo m'a proposé [......] et vous ? " http://www.relevance/search/medecine19

Ne pas rater aussi le récent site du Dr Dominique Dupagne avec son forum où on apprend beaucoup http://www.atoute.org/n/article46.html

Pour résumer, quelques médecins cités et d'autres (non exhaustif heureusement)  ramant à contre-courant, sauvent une profession pas mal éclaboussée par des dérives... mais des dérives inscrites dans le processus lui-même : il est peut-être naïf de s'étonner (ça coupe le souffle tout de même) que certains "réclament" -puisqu'on les y a habitués-  et aillent jusqu'à faire jouer la concurrence. L'objet -ici la santé- est certes particulier, sacré croit-on ! mais selon la loi du marché, c'est  aussi un objet, un objet qui se vend, et, entre tous, rentable. Le pouvoir étant dans leurs mains, que certains se comportent parfois en négociateurs cyniques -et avisés- est dans la ligne logique. Restent les pharmaciens : comment les délégués et/ou labos vérifient-ils que leurs produits ont bien été prescrits ? Les ordonnances ne sont-elles pas en principe sous le secret? On les voit mal les firmes raquer 20000 €/tête de pipe sans être sûrs du rendement.


CROITRE, TOUJOURS PLUS

Et ce n'est pas tout. La règle d'or d'une entreprise est la croissance : les labos doivent non seulement prospecter et gagner des marchés existants mais aussi s'étendre, en créer de nouveaux, c'est-à-dire en le cas façonner des maladies présentes mais surtout futures contre lesquelles ils proposent des traitements préventifs... des "maladies" de riches et si possible plusieurs à la fois, selon le principe que les gens bien-portant sont des malades qui s’ignorent. La "dépression", servie à toutes sauces est d'excellent rapport, peu vérifiable et surtout traitable au long, très long cours par des médoc (qui suscitent assez vite une belle dépendance).. de même le "cholestérol" dont Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur à l'Inserm soutient que les risques ont été grandement majorés par les lobbies d'hypolipémiants (non sans danger) suivis par des médecins pressés qui préfèrent ordonner analyse puis médoc à interroger et palper les artères de leur patientèle. 

Note-anecdote. L'examen, long, souvent délicat, nécessitant parfois un savoir-faire voire une habileté de virtuose que certains ne possèdent pas, il se perd. Ainsi mon fils (3ans) qui, après une chute, souffrait du poignet, se vit-il ordonner une radio sans aucun regard sur l'articulation douteuse. J'allai aussitôt voir un paysan rebouteux (!)... qui, au milieu même de ses moutons, malgré des mains de bûcheron inquiétantes, le palpa délicatement sans le faire souffrir, fit jouer l'avant-bras plusieurs fois : "Rien de cassé, c'est une foulure, d'ici quelques jours, c'est fini." [Exact.] Il refusa que je le paye "puisqu'il n'y avait rien".   

Note anecdote. J'ai le souvenir d'une gynéco qui, suite à une mastose pour laquelle je consultai,  me fit une démonstration époustouflante : elle se mit à "palper" légèrement -mains ouvertes- mon sein gauche avec une habileté qui me laissa stupéfaite, comme en une sorte de "transe" de chamane, yeux fermés, ses mains, à tout allure, par petits coups rapide et répétés, faisant le tour de l'organe, recommençant en s'enfonçant à chaque fois un peu plus -sans me faire mal- ce pendant un moment... aller-retour, puis elle "attaqua" l'autre -sans doute comme témoin-... recommença avec le premier pour vérifier... et me dit qu'à son avis elle ne "voyait" rien. Pas besoin d'échographie. Cela lui avait pris 20 (?) minutes; une ordonnance, lui en aurait coûté 1. Je lui dois l'économie d'une irradiation. (Il faut dire que j'allaitais à l'époque.) Rare.


RE MELANGE DES GENRES PUBLIC PRIVE


Régulièrement, les pouvoirs publics par le biais des médias nous abreuvent de messages de santé nous mettant en garde (assez hard mais parfois à juste titre) contre telle ou telle maladie -reliée à un mode de vie, une habitude, alimentaire ou autre...- insistant à coup de marteau sur la pré-ven-tion. Aucun nom n'est cité -nous sommes dans l'éducation hygiéniste, pas dans la pub- mais en filigrane se dessine évidemment l'image de produits qui peuvent "aider". Le sol est labouré: le chaland et son médecon feront le reste. Du reste, il suffit d'aller à la pharmacie : le nom du médoc-débutante bien en évidence trône sur la banque. Pour l'hépatite B, des affiches suggérant fautivement une contagiosité ad majorem (par la salive alors qu'elle est presqu'exclusivement sexuelle) recommandant le vaccin -dont on sait à présent les risques- étaient placardées partout -devant les collèges notamment- et toute mère refusant de "protéger" son enfant, mise à l'index avec celui-ci : des gens croyaient qu'on pouvait la transmettre par un simple éternuement. Idem pour les médicaments ciblant les fumeurs : une campagne publique antitabac (excellente certes) de belle envergure précéda de peu la sortie d'un médoc censé les aider... médoc comportant des "effets non désirables" parmi lesquels dépressions graves avec passage à l'acte (tentatives de suicide). Peu investigués même après plusieurs cas, sur la base que de toutes façons chez les fumeurs de tels comportements n'étaient pas rares, autrement dit au point où ils en sont on ne va pas pinailler. 

Un détail peu connu : lors des "programmes" de désintox pour tabagiques réalisés par les hôpitaux publics, des anti dépresseurs dont on sait la dépendance qu'ils occasionnent leur sont quasi systématiquement prescrits. Si bien que même s'ils ont raté leur sevrage, ils risquent de devenir en prime accro au médoc. Les labos? Certains médecins sont de bonne foi sans doute mais mal formés ou plus exactement cranebourrés.

Conséquences : la liste non exhaustive en début de blog. Et voici historiquement retirés mais au bout de 1 à 10 ans après qu'ils aient été signalés...

QUELQUES MEDOCS QUI ONT FAIT PARLER D'EUX

La Thalidomide, calmant mis sur le marché en 57, détectée tératogène en 60 et retirée en 61 => 10 000 enfants phocomèles (sans bras ni jambes.) Temps de réaction de la HA : 1 an.

Le Distilbène, (voir article 2) censé empêcher les fausses-couches: risques chez des filles dont la mère a été exposée durant sa grossesse d'anomalies génitales et de certains cancers précoces ainsi que d'autres effets joliment dits "indésirables"... plus les suites à venir non encore investiguées, notamment pour la troisième génération.** Temps de réaction de la HA : 10 ans.

Le Vioxx, anti inflamatoire, produit-star de "Mercks" : entre 80 000 et 140 000 décès aux USA.

Le Médiator, de "Sanofi" : entre 500 et 3000 morts sur 33 000 personnes (énorme). En 99, les espagnols le retirent du marché. Pas la France, qui renouvelle deux fois son remboursement alors que le danger était connu. La France qui "enquête" (!) 10 ANS... et ne l'arrête qu’en septembre 2009. Le labo avait classé cet anorexigène comme anti-diabétique (moins contrôlé) ce qui revenait à dissimuler sa véritable nature... mais on peut se demander comment des experts ont attendu 10 ans pour s’en apercevoir : incompétence ou ? Temps de réaction de la HA: 10 ans.

Avec une mention particulière pour:
Le vaccin contre l'hépatite B (après la campagne très agressive ciblant les adolescents ou plus exactement leurs mères) : suspect d'être inutile et de favoriser certaines maladies comme la sclérose en plaques et autres. (6 cas indemnisés dont 3 de sclérose en plaques.)

Le Néoproxène et les traitements hormonaux de la ménopause- qui augmentent ou suscitent les pathologies qu’ils étaient censés prévenir ou soigner, cardiaques ou cancéreuses dans ces deux cas. (Cf la revue "The Lancet", article de David Graham, médecin expert de la FDA.)

Et pour les examens fortement recommandés par des campagnes insistantes, exemple de la mammographie (lien) suspectée d'être peu fiable (faux-positifs, ce qui angoisse pour rien... et faux-négatifs, ce qui rassure pour rien, voir à ce sujet une anecdote comique*) parfois dangereuse (les seins sont écrasés sans égards jusqu'à la douleur alors qu'on sait à combien cela est dangereux surtout s'ils sont malades) et d'irradier considérablement une zone déjà sensible aux radiations, d'autant plus si on respecte les recommandations, soit une ou deux par an et si on est plus jeune.  

A qui profite ce temps de réaction extrêmement long de la HA? Devinez. 

Anecdote cocasse et paraît-il banale. Patricia est une jolie femme  fort soucieuse de sa santé, citadine, classe moyenne, bibliothécaire à la BN, scrupuleuse, qui obéit rigoureusement aux prescriptions de son médecin et ami qu'elle consulte régulièrement. Sans discuter. Bien que relativement jeune -40 ans-  elle se fait donc faire des mammographies (lien) même à votre âge, il vaut mieux par précaution lui a-t-il dit... Ca fait un peu mal mais bon. Et un jour, c'est le drame : elle est "dépistée", un cancer à un stade très précoce, tout petit mais "heureusement qu'on l'a vu à temps"... Angoisse, anti dépresseurs, arrêt-maladie, prescriptions... une, deux (?) autres mammographies.. Elle fait à l'époque une pub d'enfer pour l'examen qui l'a sauvée... et voilà enfin le jour J où le résultat tombe négatif -elle est guérie-... Sonnez trompettes... mais ajoute-elle un peu étonnée, il y a juste un petit truc bizarre : le spécialiste de Béclère qu'elle est allée consulter pour mettre un point final à cette affaire, à l'examen de tous ses clichés, doute qu'elle n'ait jamais eu quoique ce soit. Un faux positif, c'est classique lui a-t-il dit. Elle a donc été guérie d'une maladie qu'elle n'avait pas (?) mais son risque d'en être atteinte est augmenté par les doses d'irradiation qu'elle a subies en sus en raison d'un diagnostic vraisemblablement erroné.. Plus l'inquiétude qui a perturbé sa vie, son travail où on l'a confinée à un poste de moindre responsabilité etc...  Mais elle continue plus que jamais de consulter son médecin et elle est contente: tout le monde peut se tromper, "il vaut mieux dans ce sens que dans l'autre"... et bien sûr, de faire des mammographies de "contrôle", après une telle "alerte" il le faut.
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QUELQUES QUESTIONS: TESTS, TESTEURS, ET COBAYES. EXERCICE ILLEGAL DE LA SOCIOLOGIE

* Quelques questions lourdes de sens. Pour tester leurs "nouveaux" médicaments, comment pratiquent les labos ? Evident mon cher Watson. Ils choisissent des médecins généralistes dans plusieurs pays (20 ou un peu moins). Et  leur demandent de prescrire. [Le plus possible ?]... puis des compte-rendus du suivi de leurs malades... Ensuite colligés, ces "rapports" seront analysés par leurs "experts", semble-t-il un peu vite... et hop en Commission où le médoc sera autorisé à 95%.

Questions: ces médecins  sont-ils aptes à effectuer un travail de spécialistes hautement qualifiés de labos, et les experts-analyseurs, de sociologues ? Les protocoles sont rigoureux, les procédures complexes... normalement  [choix de l'échantillonnage annoncé avec son écart-type qui doit être pris en compte -il n'y a jamais d'échantillonnage tout à fait significatif-, statistiques -en double aveugle-, analyse des résultats -toujours en aveugle-, et, cela va sans dire, indépendance des chercheurs, le cas d'école -idéal- étant celui où ils ne savent pas eux-mêmes ce qu'ils cherchent ou vérifient...]  Aucune de ces conditions ici n'étant remplies, on peut admettre qu'il N'Y A PAS EU DE TESTS.

Et cela pose question. Comment ces médecins sont-ils choisis? Leurs patients sont-ils avertis qu'ils jouent les cobayes ? Les prescripteurs sont-ils rémunérés? Comment? Combien ? Au rapport c'est à dire à la tête de pipe ? N'ont-ils pas alors tendance à faire du chiffre? Les prescriptions sont-elles toujours adaptées ? Côté patients: sont-ils eux aussi rémunérés  (s'ils sont avertis!)? Combien? N'ont-ils pas alors tendance eux aussi à faire du chiffre? A tricher? A ne pas prendre le médoc (on les comprend) ou a contrario à en tester plusieurs à la fois ? Qu'est-il advenu des trois malheureux qui ont fait un infarctus avec le Vioxx ? A-t-on investigué les cas ? C'est la seule question à laquelle on puisse réponde : c'est non. Quels pays sont concernés ? Et surtout qui contrôle ces contrôleurs ? Les labos ?!?! Bonne blague. Force est de constater qu'on n'a pas ici affaire à une étude sociologique mais à un joyeux bidouillage dont on ne sait rien... bien que ce soit nous qui au bout de la chaîne ingurgiterons le produit "testé" non testé.

L'opacité d'une procédure issue de sociologues-chercheurs-amateurs promus experts, en fait ni sociologues ni chercheurs ni experts mais bien "amateurs" ou pire salariés s'apparente à de l'exercice illégal de la sociologie et les médecins si prompts à pointer ce qui empiète sur leurs plates-bandes ici franchissent allègrement la ligne jaune d'une discipline qui n'est pas leur... ce qui ne serait pas grave, les sociologues comme tous les gagne-peu, ne sont pas regardants... si au bout du compte il n'y avait la mise en circuit massive de médocs non testés...  

Cela rappelle aussi fâcheusement l'affaire des américains qui avaient "utilisé" autrefois des portoricaines pour tester des pilules à forte dose (un geste généreux) avant d'en mettre sur le marché de moins serrées pour les blanches.


AU NOM DE TOUS LES "MIENS"

Il est certes inéluctable que de nouvelles molécules comportent des effets à long terme que l'on ne peut deviner ni maîtriser (exemple du Distilbène qui fait encore parler de lui deux générations après) : on ne peut attendre trois générations pour mettre en circuit une formule qui a priori semble sans inconvénient majeur. Mais la prise de risques est à apprécier au regard du bénéfice apporté AU PATIENT ET NON AUX LABOS. Qui mélangent suavement cet impondérable inévitable et accepté pour le bien du malade et leur désinvolture d'apprenti-sorciers pour le bien de leur firme. A l'instar de cette hiérarque soucieuse invoquant et déplorant la larme à l'œil les risques que l'on doit dans l'urgence hélas accepter parce que c'est ainsi (re hélas) nous ne sommes malheureusement pas omniscients etc etc... Faire perdre quelques kilos valait-il de fragiliser les valvules coronaires des femmes prescrites ? Résultat : minces en effet, très brièvement puisque les kilos étaient repris dès l'arrêt du médoc, mais en revanche... parfois définitivement cardiaques. 


FIVETTES QUINZE ANS APRES

Autre exemple d'effet secondaire confidentiel d'une "avancée révolutionnaire" qui fit l'objet d'une médiatisation enthousiaste quasi délirante: un enfant -dans le meilleur des cas- valait-il la souffrance constante de certaines femmes qui, après des dizaines et des dizaines de FIVETTES ratées, leurs ovaires -et utérus- martyrisés ressemblant à des pelotes serrées dont on aurait brutalement arraché les épingles par le bout une à une, sont ensuite devenues définitivement dépendantes d'analgésiques ? Qui dix ans après ne peuvent parfois sans douleur intense se baisser pour saisir un simple sac de provisions ? A voir. On en parle peu, même pas elles.    

**Sur le Distilbène : http://-mere-pendant-sa-grossesse

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"Syncopes" de Robin Cook est un thriller critique du milieu médical qui met en scène un étrange "concours" d'entrée à un prestigieux hôpital, au cours duquel est posée une question-piège éliminatoire, sur "le syndrome de Clark"... syndrome qui en fait n'existe pas mais qui sous hypnose a été "suggéré" la nuit précédente aux candidats pré-admis : il s'agit en fait de sélectionner les plus dociles, les plus facilement manipulables afin qu'ils acceptent par la suite sous conditionnement de participer aux expériences secrètes auxquelles se livre l'hosto avec des incurables, morts-vivants emprisonnés leur servant de cobayes. Le couac et le roman commencent avec le geste généreux d'un candidat qui passe discrètement sa copie -où il traite parfaitement du fameux syndrome- à une amie qui cale... qui est donc "indument" reçue etc. Un esprit libre dans un monde de zombies, cela ne le fait pas.
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Article 2

Les cordonniers sont les plus mal chaussés. L'apprenti sorcier, nouvel épisode. Distilbène : à lire, surtout si votre mère ou grand-mère s'en sont vues prescrire pendant leur grossesse...


http://www.hhorages.com/audio/interviewMOG_FranceCulture.mp3
Interview de Marie-Odile Gobillard. 

Chercheur en biologie moléculaire (!) au CNRS, elle fut traitée au dilbestrol à doses massives pendant ses deux grossesses (et durant toute leur durée) ; sa fille et son garçon, atteints de troubles psy graves, se sont suicidés l'un et l'autre vers l'âge de 25 ans. 

Depuis, elle a effectué une recherche qui pointe une corrélation significative chez les enfants entre certains troubles survenant à l'âge adulte qui jusqu'alors n'avaient pas été investigués -psychose maniaco-dépressive, états borderline, anorexie-boulimie, tendances suicidaires-  et la prise par leur mère du DES durant sa grossesse. 


Un détail : la découverte du DES remontait à 1938 et il n'avait pas fait l'objet d'un brevet : les labos se sont donc engouffrés dans le créneau et l'ont prescrit à tour de bras en France à partir de 1950 pour des indications diverses et variées en principe reliées à des risques de fausse-couches... mais aussi diabète, prise de poids excessive voire dans certains cas, pour faire accoucher plus rapidement une femme arrivée presqu'à terme ! (8 mois et demi, voir plus loin) le risque étant moindre ou nul lorsque l'exposition était tardive, du moins pour les bébés-rates (!) mais enfin nous ne sommes pas tout à fait des rates et il faut voir.


Note du 29/1/2011 : depuis la création de ce blog, 3 j à cette date, un autre cas dramatique a été signalé. Il s'agit d'une femme gardoise  elle aussi -qui fut une des dernières à prendre puisqu'il fit retiré du marché juste après- dont la fille née en 77 s'est suicidée de la même façon à 25 ans après des problèmes psy terrifiants, qu'à l'époque on attribua... évident cher Watson, au divorce de ses parents, ça ne mange pas de pain et ça culpabilise toujours. Il faudrait faire investiguer tous les cas recensés -ce qu'a fait Marie-Odile Gobillard- par des chercheurs sociologues.  

Le scoop à présent : un autre détail peu connu, en France où en principe l'entrée sur le marché du DES date donc de  1950, des femmes s'en sont vues prescrire  dès 1948 -des "précurseurs" en somme c'est à dire des cobayes-... averties (ou non ?) que le médicament-miracle n'était pas encore en circuit... et de surcroît pour des indications OPPOSEES (accoucher un peu avant le terme alors qu'en théorie il était censé empêcher les fausses couches !?!) Une faveur. En principe les expositions en fin de grossesse seraient sans danger (?!) 


Comment le sais-je ? parce que c'est mon cas : je suis née le 29 mars 1948 à Alès et ma mère s'en est vue prescrire à 8 mois et demi de grossesse. Cela n'a pas marché. Appel ici à des femmes ou des hommes qui seraient nés à la même époque (1948) à  la clinique "Bonnefond" autrefois appelée "Maison de santé protestante" et qui auraient eux aussi été exposés in utero car, bien que pas documenté, le cas ne doit pas être rare. Question : pour quelle raison une prescription aussi absurde? Une erreur? Le gynéco n'avait-il pas lu la notice? Un essai? Etait-il briéfé? Les gardoises ont-elles été les portoricaines des amerlocks ? (Le  Gard est la région la plus pauvre de France: méfiez-vous donc si vous vivez dans un lieu-sinistré-reculé-de prolos-mal-informés qui n'iront pas faire de procès au cas où.)  Autre chose: alors même que le médoc n'était pratiquement plus prescrit ailleurs -bien qu'il ne fut pas encore officiellement interdit- car ses risques étaient connus, il l'était encore massivement dans le Gard jusqu'en 77. Une parente à qui je l'avais déconseillé en 75, menacée* par le médecin à qui elle avait fait part de ses doutes de la fausse-couche tant redoutée continua en prit durant TOUTE sa grossesse depuis le moment où celle-ci fut connue, et eut hélas une fille. Les gardoises furent-elles à la fois cobayes ET liquidatrices de stocks? Je n'ai aucun signe, ni mes enfants -ou quasiment- et la jeune fille DES née en 75 a été malade certes -toxicose, allergie grave au lait, à voir- mais ? Et surtout elle n'a pas encore tenté d'avoir des enfants. A voir aussi.


MEDECINE DE BROUSSE 
EN REGIONS DESHERITEES
ou comment certains médecins traitent leurs patients


* Toujours sur le mode arrogant-menaçant-rassurant d'un VRP, je cite de mémoire les propos rapportés de ce gynéco, en 75, plaidant pour le DES : "voyons, on n'est plus au Moyen-âge, n'écoutez pas ceux qui croient toujours que la terre est plate... il serait criminel de ne pas profiter de ce que la science nous offre à présent. Et en cas d'accident, vous seriez la première à vous en mordre les doigts. Moi je ne veux que de beaux bébés bien à terme, j'exerce depuis 20 ans et je vous assure que vous en aurez un." !! Analyse de texte. Tout y est, comme pour la pub : dévalorisation et de la cliente qui doute et de ses amis ("qui croient encore que la terre est plate") ; lapalissades mégalomaniaques (..."je ne veux que de beaux bébés") ; suivies de promesses de gourou (..."je vous assure que vous en aurez un"..) ; peur inculquée et menace de cata en cas de "désobéissance" (..."vous vous en mordriez les doigts"...) ; suivies de culpabilisation au burin (.."il serait criminel de"..) ; invocation de la science-faux-nez (.."ce que la science nous offre"..) et de ses progrès (.."dont il serait criminel de ne pas profiter");  vantardise de bateleur (...j'exerce depuis 20 ans et je vous assure que..) et c'est bouclé. Elle prit "son" DES durant 8 mois.

Un tel bonimenteur de foirail aurait dû être suspect: nullement, le risque -peut-être majoré?- de perdre le fœtus ayant obnubilé la malheureuse, comme tout ce qui concerne la maladie. Réaction de celle-ci qui rapporta ces propos : "il m'a bien rassurée tout de même, tu m'avais fait peur!" (!) Il est facile de faire croire n'importe quoi à de pauvres gens inquiets à juste titre, ou inquiétés sans raison.. car on ne peut imaginer, ou alors ce serait pire, qu'il ne fût pas en 75 ! au courant des drames du DES -interdit ailleurs.- Ce type d'intox, courant vis à vis de gens fragiles intellectuellement et rentable, n'est pas justiciable. Pub mensongère pourtant, mais non : il n'est pas interdit d'assener à une patiente angoissée, en 75, alors que les risques sont connus de tous, "si vous prenez du DES, je vous assure que vous aurez un beau bébé" et "si vous n'en prenez pas, vous vous en mordrez les doigts". Elle sera rassurée et fera même une bonne pub pour un toubib si réconfortant... quant aux problèmes, si problèmes il y a, ils seront pour après, longtemps après en le cas, et d'ici là... Plus le délai sera long entre les effets secondaires et la prise sur ordre du médoc, plus il sera difficile de faire le lien et ensuite de le plaider. Là, on est dans le cas d'école puisque ceux-ci au plus tôt, n'apparaissaient qu'au bout de 7 ans. (Mais quels problèmes!)
-Fin de la note.-

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Donc les risques de cancers précoces chez les filles DES étaient connus (vagin, utérus, sein) ainsi que de stérilité, d'inappétence sexuelle (anomalies des organes génitaux, utérus bifides ou trop petits, règles tardives et irrégulières...) mais pas les problèmes psy.. et surtout, les garçons, considérés comme exempts, avaient peu été investigués. Faux : d'après Marie-Odile Gobillard (mais pas seulement) on observe chez eux aussi en proportion significative des anomalies sexuelles légères ou graves (déviation du canal uretral, testicules non descendus, phimosis particulièrement résistant...) De même, à la génération d'après, les problèmes des filles et surtout des fils de mère DES -identiques à ceux de leur mère voire aggravés- étaient totalement ignorés. Ce n'est plus le cas.


Dangereux et interdit au delà des Pyrénées, inoffensif en deçà

Etant donné les risques et son peu d'efficacité, le DES fut interdit chez les femmes enceintes :
en 71 aux USA
en 76, soit 5 ans après ! au Canada
en 77, soit 6 ans après ! en France, Autriche, Pays-bas
en 78, soit 8 ans après ! en Australie
en 81, soit 11 ans après ! en Italie
en 83, soit 12 ans après ! en Hongrie qui décroche le bonnet d'âne sur la question.

 
Cela signifie que, connaissant les risques auxquels avec le DES ils exposaient les femmes -au moins sur une génération- les pouvoirs publics l'ont autorisé et des médecins l'ont largement prescrit pendant 5 à 12 ans dans 7 pays, un prochain scandale comparable à celui du sang contaminé et des hormones de croissance. http://www.mediator-prion-hiv-petits-meurtres-entre-amis-

Naïveté ? Imbécillité ? Méconnaissance ? Volonté délibérée ? Lien entre les donneurs d'ordre, les prescripteurs et les pabos pharmaceutiques -je laisse la coquille-? "Is fecit cui prodest",  toujours, celui qui fait [est] celui qui [en] profite. http://www.le-steak-un-plaisir-minime-qui-coute-cher


QUI A DIT QUE LA BIOLOGIE ETAIT UNE SCIENCE ? 



Oyez oyez brave gens, une histoire marrante pour finir. Ce n'est pas une aussi lourde blague que ça en a l'air. Soit un chercheur ou un simple médecin travaillant dans un service de tuberculeux, qui observe et notez-le, il peut tout à fait être humaniste... ou ne pas l'être, ça dépend..  donc qui observe l'état psychique de ses malades. Heu-reux ! Presque lubriques. Comme c'est bizarre, en ces circonstances... Un antibio -la strepto- ? Peut-être.  Il doit y avoir un truc là dedans qui peut servir. A quoi ? A soigner la dépression pardieu [et il y a de sacrés débouchés coco]... Oups, j'isole le machin, d'accord ça fait des heures sup mais ça vaut le coup pour soulager tant de misères [ou pour me faire un max de blé, ça dépend]. Je l'envoie à un rat, il a l'air d'apprécier et gambade aussi sec... puis à un bébé -rat- idem. Pas mal !



Oupss, je pique une série de lapins... qui en bondissent de joie... mais c'est génial ce truc, je refais le bidule, ça MARCHE à tous les coups, juste un mort ou deux [broutille ils avaient l'air malade avant]... Je poursuis car j'ai de la conscience pro, et hop, je tue les malheureux lapins hilares : ils ont l'air tout ce qu'il y a de normaux à l'intérieur, je recommence histoire de vérifier, du moins si les lapins ne sont pas trop cher car ça coûte, faut pas croire, le fonctionnement d'un labo, et miracle, R.A.S, ça gaze au poil... Je baptise mon truc Lurronal ça le fait bien, ou Félicitol voire plus hard, Serenic et, soutenu par un patron bien lustré, je fais une demande à l'AFSSAPS, un peu plus dur depuis la thalidomide... il faut dire que... passons, pour une bourde, c'en était une belle, juste un comprimé et couic plus de bras pour le bébé.. c'est comme ça qu'on a mauvaise réput ensuite.*.. [voir le film remarquable -en 5 vidéos qui se suivent- de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux.]
http://www.dailymotion.com/video/x81cai_teaser-les-medicamenteurs-inedit_news 
 
Une des 10000 victimes de la thalidomide, autorisée en 57, détectée tératogène en 60 et retirée seulement en 61 !

... mais enfin vient le beau jour où tout baigne... et voilà mon bébé sur le marché, [j'ai pris la précaution de me rapprocher d'un labo et de prendre un brevet, pas fou]... ou je ne l'ai pas pris car je suis un homme généreux et bon...  mais en ce cas, c'est plutôt pire : pas de royalties à payer, c'est tout bénef pour les labos qui sautent dessus comme canard sur hanneton. C'est prescrit à tout vat --parfois pour une autre indication que celle prévue mais bon, du moment que l'argent rentre dans la boutique, ils ne pinaillent pas--. Une blague? Pas tout à fait ! C'est ainsi qu'ont été découvertes et isolées des molécules qui formèrent les anti-dépresseurs dont on sait le succès ensuite. Ce n'est pas forcément funeste, mais parfois, il y a des couacs... [Même avec certains anti-dépresseurs du reste, soupçonnés d'induire des passages à l'acte dramatiques.] Si ça ne s'appelle pas jouer les apprenti-sorciers, alors, on dira comment ?

Tri sélectif et recyclage

Et ce n'est pas tout mes amis, le DES reste encore en circuit, entre autres... pour les messieurs atteints de cancers de la prostate... un recyclage de bonne ménagère genre puisqu'on-a-la-recette et les boîtes on va pas jeter ?...  un essai à tout hasard style on-va-voir-ce-que-ça-leur-fait, au point où ils en sont ils vont pas râler et c'est un marché géant ? Et qu'est-ce qu'il leur fait, le DES, aux vieux messieurs prostatiques ? Un élément rassurant tout de même : on est sûr, mais alors absolument sûr ! qu'ils ne sont pas enceintes. Tranquilles de ce côté-là.

* Voir la véritable histoire du médicament depuis sa "conception" jusqu'à sa mise à l'étal dans vos officines de village
http://www.lepost.fr/article/2011/01/25/2382052_medocs-business.html
http://tziganes2.blogspot.com

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Article 3


Les hypotenseurs et les pannes d'érection, alternative aux médocs, article réservé aux mecs de plus de 50 ans. Enfin les autres aussi s'ils veulent. Et même les femmes mais bon...

Chaque cellule est un petit système électrique muni d’une pompe miniature. Les atomes chargés électriquement (les "ions") de Sodium (Na) et de Potassium (K) sont, comme pour le courant, conduits mais en sens inverse la pompe sodium/potassium dite pompe Na/K, actionnée par le potassium (K) qui déplace le sodium hors de la cellule et le remplace, un mini générateur. On ne peut baisser le niveau de sodium dans la cellule sans le potassium (K) qui se met à sa place. Il est donc important que la cellule contienne plus de K que de Na dans les proportions 2/3 : 1/3. Or si notre alimentation est beaucoup trop salée (le problème ne vient pas de la salière mais des sels cachés, l'étiquetage n'étant pas obligatoire, on en trouve partout, même dans les produits sucrés, céréales du petit déjeuner etc... ) elle est aussi trop pauvre en K (les légumes industriellement cultivés, comme les conserves, -trop salées de surcroît- en contiennent peu) si bien que le rapport s'inverse ou pire. De fait, la pompe ne peut plus fonctionner normalement d'où excès de sodium...

Dont le risque est : l'augmentation du calcium dans la cellule, car la pompe vire aussi le surplus de calcium, d'où augmentation de la contraction des muscles autour des petites artères à faible résistance, leur rétrécissement et enfin augmentation automatique de la pression artérielle pour compenser. Plus augmentation de la résistance à l’insuline, donc du niveau de sucre, épuisement du pancréas forcé d’en produire plus, augmentation de l’acidité des cellules, inflammations, formation de plaques etc .. et ralentissement de la pompe (c'est l'effet domino en cercle.)


 

 


Pour éviter l’hypertension, il faut donc absorber PLUS de K que de Na (au moins deux fois plus) et choisir ses aliments en fonction du facteur K.
Un aliment qui a un  Facteur K = 1 contient la même quantité de Potassium que de Sodium; un  Facteur K = 2, deux fois plus de Potassium que de Sodium ; 3 = trois fois plus de Potassium que de Sodium etc….. Les Indiens Yanomani  Facteur K = 20, consomment en moyenne 20 fois plus de Potassium que de Sodium et n’ont pas d’hypertension. 

LES MEDOCS PHARES 

Malgré leur succès, les médicaments contre l’hypertension fonctionnent mal, occasionnant des problèmes d’érection bien connus.  Et beaucoup réduisent aussi les niveaux de Potassium et de Magnésium... Le Bristish Médical Research Council affirmant à la suite d'une étude que les traitements n’ont aucun effet sur le nombre de décès et d’incidents cardiovasculaires, pour contrecarrer ces résultats, une énorme recherche fut à nouveau publiée avec des chiffres plus positifs.. mais les chercheurs inclurent 10 000 patients qui suivaient aussi une diète restrictive de sodium dans les 37 000 cas étudiés. Échantillonnage suspect = résultat 0.

Les médicaments seraient donc inefficaces à soigner 72 % des maladies cardio-vasculaires, à éliminer 60 % des AVC et 90 % des décès dus à ces maladies et à l’hypertension. Mais ici on découvre l'eau tiède car...


CECI N'EST PAS NOUVEAU

Dès 1904 deux médecins Ambard et Beaujard commencèrent à soigner leurs patients avec des aliment riches en K doublé d’une réduction de Na. Dès 1926, un américain, Donaldson s’aperçut que la pression artérielle de ses étudiants végétariens augmentait en moins de deux semaines lorsqu'ils commençaient à manger de la viande. Les recherches révélèrent que la majorité des végétariens ne souffraient pas d’hypertension. Un canadien, Addison  émit  en 1928 l’hypothèse que cela pouvait provenir du potassium et commença à soigner ses patients avec cet élément. En 1947 un américain, Walter Kempner mis au point un régime pour traiter ses patients ayant des niveaux de pression artérielle si élevés qu’aucun autre remède ne pouvait les soulager. Drastique : du riz, des fruits, des jus de fruit frais et une réduction de sodium et de gras, le facteur K se situant aux alentour de 20. Quelques vitamines manquantes furent fournies  séparément (une erreur sociologique mais bon)... Son protocole est encore appliqué aujourd’hui dans différentes cliniques privées pour traiter l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires, rénales, ostéoarthrite, rhumatismes, ou pour perdre du poids.

Le scepticisme de l'industrie pharmaceutique 

Tu m'étonnes! Deux chercheurs (Moore et Webb de l’Université du Vermont) s’étant soignés eux même de la sorte vécurent une curieuse mésaventure lorsqu’ils écrivirent "Le Factor K, soigner et éviter l’Hypertension sans médicaments". Le livre se vendit bien, appuyé par plusieurs chaînes de télévision. Puis tout changea : une compagnie pharmaceutique avait signé avec leur éditeur un contrat pour un livre pro-médicaments à charge pour lui de trouver l’écrivain et pour eux tout le reste, publicité etc... ils s’engageaient même à acheter tous les livres publiés. Fini la carrière du livre, les télés etc...


Références (1)   Addison, W. L. T. The use of sodium chloride, potassium chloride, sodium bromide and potassium bromide in cases of arterial hypertension which are amenable to potassium chloride. (2) Treatment of Hypertension clinical and metabolic studies of patients on the rice-fruits diet Vincent P. Dole, Lewis K. Dahl, George C. Cotzias, Howard A. Eder, and Margaret E. Krebs

http://www.jmbblog.com/2010/04/comment-diminuer-de-60-vos-risques-d%E2%80%99avc-et-de-crises-cardiaques/

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Le gouvernement recommande une ration quotidienne de 3,500 milligrammes pour le potassium et de seulement 500 milligrammes pour le sodium. D’autres sources disent 4,7 g. Je cite: "de nos jours, les adultes vivant dans les pays occidentaux ne consomment pas suffisamment de potassium par rapport aux recommandations journalières (seulement entre 2,1 et 3,5 g par jour au lieu de 4,7 g)."
Apports quotidiens recommandés en potassium :

  • Bébés (0 à 6 mois) : 400 mg par jour,
  • Bébés (7 à 11 mois) : 700 mg par jour,
  • Enfants (1 à 3 ans) : 3,5 g par jour,
  • Enfants (4 à 8 ans) : 3,8 g par jour,
  • Enfants (9 à 13 ans) : 4,5 g par jour,
  • Adolescents (14 à 18 ans) : 4,5 g par jour,
  • Adultes (plus de 19 ans) : 4,7 g par jour.


Où le trouver ?

Le pissenlit, que nous piétinons sans égards ! 
Le sirop d'érable,
La bette (bouillie) : 960 mg /100 g, 
Les épinards (bouillis) : 838 mg /100 g,  
La papaye : 781 mg /papaye (de taille moyenne),
La pruneau : 732 mg /100 g,  
Les châtaignes : 600 mg /100 g, 
Le brocoli (à la vapeur) : 505 mg /100 g, 
L'avocat : 485 mg /100 g,
Le potiron (cuit au four) : 400 mg /100 g,
La pomme de terre : 379 mg /100 g,
La banane : 358 mg /100 g,
Le poulet, la dinde, les poissons : 350 mg /100 g,
La carotte : 320 mg /100 g,
Le melon : 300 mg /100 g,
Le yaourt : 250 mg /100 g,
Le jus d'orange : 200 mg /100g,
Les tomates (mûres) : 180 mg /100 g,
Les asperges crues...

(D'où l'article qui suit)

Voir aussi : http://ecologine.blogspot.com/ Le film "les médicamenteurs" de Stéphane Horel, Annick Redolfi et Brigitte Rossigneux passé sur la 5  qui a inspiré l'article censuré : http://www.dailymotion.com/video/x81cai_teaser-les-medicamenteurs-inedit_news



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Article 4

On produit et vend ce que la nature nous offre et pour cela on la saccage... d'où la nécessité de fabriquer des ersatz [parfois funestes/mortels] de ce qu'on a détruit et, pour nous de les acheter !


C'est l'ambulance qui écrase un piéton et se fait gloire de le conduire à l'hôpital... où il sera encore plus aplati mais moyennant finances ! Voici le monde absurde devenu littéralement fou qui est nôtre.. dont on peut s'abstraire par une attitude non violente active et efficace. Quatre principes de base.





LA PSYCHOLOGIE AVANT TOUTE CHOSE

Bizarrement, il faut d'abord se libérer de la "pollution" idéologique qui n'a l'air de rien mais qui est à l'origine. La publicité, pour faire vivre ses commanditaires, commence  toujours par nous persuader que ce que nous avons gratuitement est nul, inefficace, ringard, dangereux ou obsolète. Son principe de base est la dévalorisation de la "cible" (mot révélateur) préalable à toute "campagne" (!) de promotion d'un produit... dévalorisation double, et des choses et de qui en use. Les maîtres mots sont modernité, hygiène, plaisir, économie, amour maternel, sexe, beauté, faire comme les autres, image de soi, des voisins etc...  Chacun devient plus ou moins le flic de l'autre et vice versa. Donc après avoir créé de toutes pièces une frustration (une humiliation) on suscite un désir ou plutôt un besoin.  Ensuite, on "soigne", on  assouvit ce besoin, on"comble" ce désir : le produit est là ! Vous ne sentirez plus mauvais avec le déodorant Kipupa, vos enfants seront en forme et excellents élèves grâce aux barres chocolatées conservateursexhausteursdegoutvanilline ; et vous n'aurez pas ou plus de rides -même à vingt ans il faut y penser!-  avec la crème névétrucparabenpétrolevidange.

Cela peut-être criminel. Exemple de Nestlé


La mère "primitive" dans la pub Nestlé, représentée allaitant,
surchargée de travail -ce qui n'est pas tout à fait faux mais...-


Et la "bonne" mère, éduquée, qui ne refuse rien à son bébé, blanche.
Mais être "primitif" était facilement rémédiable : il suffisait de :


L'image tueuse

Cela peut être criminel en effet, à l'exemple du drame des africaines qui, dévalorisées parce qu'elles allaitaient (un geste archaïque limite-sauvage) par Nestlé...  se sont vues offrir à la maternité des biberons avec quelques boîtes de lait "maternisé". Nul besoin de discours : l'image qui leur était présentée était celle d'une jeune mère blanche donnant le biberon à un bébé rose en pleine santé. Une bonne mère.

Et en pochoir, la mère barbare et peu avertie qui continuait à donner le sein : elles. La mauvaise. Ce n'était pas difficile à pallier : une autre image présentait un beau bébé noir identiquement nourri au bibe. Facile. Yavéka.

Du coup, comme elles n'avaient aucun moyen de stériliser l'eau ni d'acheter du lait -elles sous dosaient-, toxicose et sous alimentation firent d'innombrables ravages. Manip particulièrement perverse :  les biberons et la poudre étaient "offerts" au moment de la montée de lait... stimulée par la tétée, qui du coup ne s'effectuait pas ou mal, les  rendant ensuite dépendantes des boîtes... Un cadeau empoisonné, au sens strict. (Voir le film "Nestlé contre les bébés".)

Ceci est l'exemple-limite [qui fit l'objet d'un procès si bien qu'à présent,  il est obligatoire d'ajouter  dans les pubs de laits "maternisés" en poudre pour bébés, à la formule d'attaque "le meilleur lait", la restriction "après le vôtre"] mais nous sommes tous soumis à ce genre de pression, indirectement. Devant un public un peu candide ou ignorant, les publicitaires y vont à la louche, mais le principe est le même partout, seulement un peu plus subtil.

Exemple les poulets nourris avec des aliments pollués par la dioxine.
Un enfant contaminé par la dioxine

L'Allemagne connaît actuellement une crise alimentaire comparable à celle de 1999, 2001 etc : des poules pondeuses ont été nouries avec des aliments contaminés à la dioxine, des milliers d'oeufs pollués mis sur le marché... et bien sûr consommés depuis longtemps par des enfants aux mamans attentionnées grandes faiseuses de gâteaux et de crèpes aux oeufs frais, c'est bon pour la santé...

Elevage en batterie de poules pondeuses

Or, ce qui n'est pas le cas en général, pour une fois, la solution est simple. Devenez végétariens... et en règle générale plus respectueux de l'animal. N'achetez plus de produits issus de sa souffrance, qui peut parfaitement être "économisée". Si tout le monde se passait de viande et de poisson, nous éliminerions 20-30% des sources de pollution responsables du réchauffement climatique, de l'engloutissement d'îles, d'accidents  dits "naturels", de la destruction des forêts, de la flore et de la faune sauvage... ainsi que des hommes*! Pensez, chaque fois que vous vous mettez à table, qu'un carnivore égale 5 ou 6 affamés (l'animal consomme 5 à 6 fois plus de nutriments qu'il n'en restitue, mais en revanche, il pollue, occasionnant une surchauffe et par exemple la prolifération d'algues tueuses dans les océans détruisant le milieu de reproduction des poissons... et les hommes -voir les "accidents" dont au moins deux mortels, un homme et un cheval, par simple inhalation (!) sur les plages  bretonnes.-) Qui eût cru qu'une chevauchée hygiénique-romantique au bord d'une plage bretonne de bon matin pût coûter le vie des deux animaux, homme et cheval?

Et si vous vous moquez de tout cela, pensez seulement à vous : vous serez en meilleure santé, vous aurez moins de cholestérol, donc de problèmes cardio vasculaires, de calculs rénaux, de diabète et de certains cancers -notamment du côlon, du sein et de la prostate, grands dévoreurs de vies en Occident, aux States et dans tous les pays riches en général-. Et une ligne plus svelte.


Le steak, un plaisir -minime- qui coûte cher, d'un point de vue économique, éthique, hygiénique et écologique. Vous serez un peu moins énergique parfois ? C'est vrai, mais pas si vous prenez soin de consommer légumineuses + céréales + certains légumes et fruits... que par parenthèse vous pouvez trouver gratuitement dans les champs -si vous vivez à la campagne- : orties, plantain, chicorée, poireaux, asperges, bouraches, kakis, olives -rarement ramassés à présent- et même... raquettes de cactus (!), plat traditionel mexicain.
L'ortie, une plante magique...

Compliqué? Pas plus que d'attendre aux caisses des supermarchés dans les néons au son des pubs assourdissantes. Autre détail, non sans importance pour le ménager/e de base: la vaisselle, non grasse, est largement facilitée.


Utilisez aussi des toilettes sèches (qui fonctionnent avec de la sciure -gratuite- à la place d'eau.) Vous économiserez ainsi 60% de votre facture mais pensez surtout, chaque fois que vous tirez la chasse,  que vous polluez entre 5 et 19 litres d'eau potable, la ration d'un africain pour un mois... et privez la terre de ce qui a toujours été son engrais naturel... pour ensuite aller acheter à prix d'or du terreau dans des jardineries ! -ou, pour les agriculteurs, des fertilisants dont on sait les dangers, et pour eux et pour la terre, et pour les consommateurs de leurs produits.- Difficile ? Non. Il faut seulement, lorsqu'on fait les courses, prendre l'habitude d'avoir sur soi un grand sac poubelle et de passer dans n'importe quelle menuiserie ou scierie -il y en a partout- pour récupérer la sciure -légère-... comme on va chercher le pain. L'inconvénient : vider une fois par semaine. Odeur à la maison ? Aucune, ce qui n'est pas le cas  avec l'eau... d'où les "déodorants" pour WC grands pollueurs de la nature... et toxiques pour la qualité de l'air respiré dans un foyer. (Souvent plus dangereux à cause de ces produits que l'air même de la ville !)

Le principe de notre "hygiène" est le suivant : on envoie nos déchets "ailleurs", on ne veut plus les voir, même une seconde -et de fait on ne les voit plus-... mais ils pullulent -près, puis loin de chez nous- dans les rivières, l'air, la mer etc... on se croit "propre" en rejetant nos salissures "ailleurs"... ailleurs c'est à dire dans la nature, si possible le plus loin possible vers les "autres"... qui font de même (!)... salissures assorties d'une pollution supplémentaire -bien pire- reliée aux détergents de plus en plus agressifs que nous utilisons (onéreux, inutiles et toxiques)... Et tout cela va se retrouver dans les stations d'épiration (je laisse la coquille) sans être éliminé.. puis dans notre café... et en mer. Rien ne se crée, rien ne se perd.


Une solution, entre autres : si vous vous chauffez au bois, récupérez de la cendre, versez de l'eau -en extérieur- tiède, jamais chaude, et vous aurez une excellente pâte dégraissante -gratuite- qui ne détériorera pas la qualité de l'eau des ruisseaux.

Et pour les eaux usées, si vous le pouvez, au lieu de ces fosses dites "septiques" hideuses et coûteuses grandes destructrices de sources et nappes phréatiques -lorsqu'elles sont enterrées et que le sol est rocheux, on le fait sauter virilement... à la dynamite !- créez une lagune à dépollution par phragmites -des roseaux à plumets assez jolis, on en trouve partout-, joncs des marais, typhas dits "massettes" en raison de leur  "fleurs" en forme de bâton marron velouté dressé haut, papyrus etc.. Cela ne nécessite presqu'aucun entretien (un faucardage par an et encore...) et contrairement à une fosse qui doit être ensemencée -ce qui coûte- la lagune peut rester six mois  ou plus sans être utilisée -elle sèche- pour repartir ensuite à la première lessive comme si de rien n'était. 

Une lagune en août, luxuriante, fleurie...

Elle encaisse sans problème des variations d'usage qui vont de une à quinze personnes -simplement, les plantes poussent plus ou moins-. Une contrainte pourtant : ne pas laver à plus de 60 degrés, ne pas user de produits très corrosifs - par exemple du toluène- éviter "soupline" et si possible shampoings colorants et après-shampoings tirés de déchets de pétrole (!)  -de toutes manières c'est mauvais pour vous, voir l'article suivant sur les "déodorants" suspectés de favoriser les cancers du sein- que les plantes ne digèrent pas. -L'eau de javel par contre ne gêne en rien.- Par personne, il faut moins d'1m² de surface sur à peine 60 cm environ de profondeur, trois "bassins" dont les deux premiers sont plantés, le dernier étant censé offrir une eau dépolluée que de toutes manières on peut utiliser pour l'arrosage. Pour la créer, une demi-journée de travail avec une mini pelle suffit. Le plus onéreux est le film d'étanchéité mais l'ensemble n'est rien par rapport à l'achat et l'entretien d'une fosse souvent enterrée. Quant aux stations d'épuration pour ceux qui vivent en ville et qui y sont raccordés, allez les voir - si on vous y autorise -  vous serez édifiés.

N'écoutez pas les installateurs qui vont systématiquement vous décourager ("ça ne marchera jamais, c'est dégueulasse, illégal" etc) car leur manque à gagner est lourd, pas plus que les vendeurs de produits en tout genre. Si, ça marche. Et si à présent  en France, on ne peut le faire que comme expérience -les contrôleurs ferment les yeux- d'ici peu ce sera certainement légal et ensuite, comme d'hab, obligatoire : cela désengorge les stations d'épirations qui n'en peuvent plus, ne casse pas le rocher et c'est joli à voir.


* Une pensée ici pour Bruno Manser qui a donné sa vie pour défendre les pénans, un peuple génocidé dans l'indifférence générale par les grands trusts exploitants du bois qui détruisent méthodiquement leur forêt tropicale, leur habitat naturel, leur seule source de vie qu'ils ont, eux, respectée depuis toujours. Il est quasi certain qu'il a été tué, sa tête ayant été mise à prix par ceux que dérangeaient ses actions spectaculaires très médiatiques, suivez mon regard. La légende veut qu'il "habite" toujours cette forêt qu'il aimait tant et qu'il connaissait parfaitement où son esprit veillerait encore...  et où l'on a perdu définitivement sa trace...  après qu'un "contrat" ait été lancé contre lui. "Is fecit cui prodest." http://brunomanser.blogspot.com/

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Article 5

"Déodorants", l'amour, l'argent, la mort


Dans la main de la pub, suite
Garder ses poils ou puer, il faut choisir


Les parabens et autres délices contenus dans les produits d'hygiène cosmétiques, "déodorants", anti-transpirants* etc sont largement soupçonnés d'induire des cancers du sein précoces surtout APRES UNE EPILATION DES AISSELLES qui crée des micro-lésions favorisant la pénénétration des substances dans le corps... [On a retrouvé dans des tueurs -tumeurs, je laisse la coquille- de belles concentrations de paraben et de diverses molécules  -identiques à celles des "déodorants"- qui n'étaient pas venus là par hasard.] Et notez que cette image copiée de réclames -un peu modifiée certes- montre comme toutes des jeunes femmes épilées se tartinant de cette m. dérivée du pétrole c'est à dire accomplissant exactement le geste même qu'il faut éviter.** [Un indice supplémentaire est que les cancers se situent sur le quadrant supéro-externe -le plus proche de l'aisselle- et sont plus fréquents à gauche qu'à droite -on appuie davantage avec le bras droit-.]


Sur les yaourts à présent... et les malheureux poulets...
ainsi que les enfants, traités à la même enseigne.



... et nos petis poussins chéris

20 à 30 % d'enfants en France sont déjà en surpoids : les probiotiques, avec lesquels on engraissait les poulets et les porcs pour les faire grossir plus vite -times is money- tant vantés dans les publicités de yaourts (puisqu'on ne peut plus en donner aux cochons, forcément) sont soupçonnés -comment n'y a-on pas pensé?- de favoriser l'obésité chez les très-jeunes... ce qui réjouit assurément les promoteurs de produits d'excellente réput comme le célèbre "Médiator" (mais peut-être sont-ce les mêmes?) censés nous faire éliminer les graisses en sus et/ou nous couper l'appétit... (en nous bousillant par la même occase les valvules cardiaques, jusqu'à la mort dans plusieurs cas)...  telle une ambulance qui écraserait des piétons et les conduirait à l'hôpital... (où on va les achever) avec un bon profit à la clef dans les deux cas... les trois si on compte les pompes funèbres et les réalisateurs de tombeaux.

* Mais b. de m., si on transpire -notamment au cours d'un effort- c'est bien pour quelque chose, mmm ? éliminer les toxines par exemple ? Refroidir le corps en surchauffe ? Calmer le coeur ? Un scénar futuriste [avis à ceusses que tenterait un best-seller, ça peut mettre du beurre, exemple mal choisi, dans les épinards].



Nous sommes en l'an 2300, les hommes ont résisté, quoique moins nombreux depuis la catastrophe nucléaire de 2013 appelée "le jour D" -pour dominos- [un gus bourré s'est trompé de manette et boum... les indiens se sont crus attaqués par les cachemiris et boum... qui ont atteint par mégarde l'Iran... qui a aussitôt pulvérisé New-York etc... enfin ce fut un beau bazar mais du coup il y a moins de chômage, d'embouteillages, la question du réchauffement climatique est réglée -le soleil est toujours voilé- et les ours blancs ainsi que les séchellois enfin ce qu'il en reste sont sauvés.]



Le jour D

L'obsession du profit -sous couvert de "propreté"- fonde un créatif de la célèbre marque "Bopallal", firme para-pharmaceutique d'excellente réput, à inventer un produit qui dispense les gens de faire caca... Depuis, partout, fleurit la formule : "ne faites plus comme au 21°siècle [immondes arriéré/es] libérez-vous d'une horrible dépendance avec un seul comprimé de "Jyvéplu" tous les matins"... [les patrons sont contents] mais les lobbys de laxatifs affolés ripostent avec le slogan : "faire trois fois par jour libère la femme ! utilisez "Trois-en-un" tous les soirs" etc... Guerre des gangs trusts, corruption de charlatans scientifiques, petits meurtres entre amis, un combat de Titans...  etc etc...  le canevas est là, yapluka, go Michel !

** Etudes, cela va sans dire, totalement démenties... par des "chercheurs"... indépendants... quoique si on cherche un peu sur ces chercheurs -et sites- on trouve -facilement- des liens... avec des firmes de cosmétiques ! -par exemple des pub à peine déguisées pour d'autres produits certes plus chers mais qui eux ne donneraient pas de cancer. Bon, nobody is perfect, faut pas avoir l'esprit suspicieux  comme ça, voyons, c'est des "sci-en-ti-fi-ques", blouse blanche, lunette cerclées, cheveux gris et léger bronzage... toute la panoplie du nain de jardin qui revient de son séjour à Tahiti dans un quatre-étoiles tous frais payés -on est mieux sous le soleil pour "chercher", c'est connu-.
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In cauda venenum

Donc en résumé, il ne faut plus transpirer si on veut gagner l'admiration du mâle...  souvent, observez les spots, du patron... qui vous accable de travail et en plus a le culot d'exiger que nous sentiez bon et ayiez bonne mine -il y a aussi un produit pour ça-. Ce n'est pas grave, vous n'aurez qu'à vous faire suer une bonne fois pour toutes le samedi grâce au sauna Vitenforme -facile à faire installer pour pas cher- ou vous abonner à Aquastreet et barka... Etonnant qu'ils n'y aient pas encore pensé. Ca va venir, avec la crise, il faut innover. Je n'aurais peut-être pas dû l'écrire.

Juste un détail scabreux : je ne crois pas que les hommes ou même les femmes soient particulièrement gênés par l'odeur d'un partenaire amoureux -qui se lave régulièrement...  mettons avec un savon tout ce qu'il y a de banal, c'est aussi le moins cher... ou, s'il est résolument écolo, à la cendre de bois mélangée à de l'huile d'olive, ça marche aussi-. On dit à ce sujet que Napoléon recommandait à ses belles de ne pas se laver les jours où entre deux castagnes il avait l'intention de. Et voici la suite et peut-être l'explication : du "scientifique" ma chère...

Ne pas lire si vous êtes un tantinet romantique
ou si vous avez moins de seize ans...
(mise en garde évidemment faite pour que vous vous précipitiez, l'oeil allumé)

Une étude, mais oui ! Des chercheurs américains -les amerlocks sont des gens formidables- .. ont fait porter un tshirt à même la peau une semaine nuit et jour à 20 jeunes femmes, puis les ont mis en bocaux fermés -les tshirt, pas les filles-, ont fait renifler lesdits bocaux à des jeunes mâles sélectionnés -lesquels évidemment n'avaient jamais vu les sujettes- en leur demandant de noter de 1 à 10 les odeurs de la plus agréable à la plus désagréable.. le tout après avoir pointé chez les cobayes des marqueurs génétiques spécifiques.. en fonction de... devinez ? la reproduction ! Le croiriez-vous? Bingo: les gars trouvaient systématiquement "très agréable" l'odeur de celle dont le génotype leur correspondait le mieux -comme reproductrice-... et "détestable" la fragrance de celle qui pour eux eût été la pire. Une autre étude montre que le phénomène s'intensifie au moment de l'oestrus, comme chez les animaux que nous sommes aussi -doués de raison ? mmm...- Ca laisse rêveur. Un peu de sexisme : la recherche n'a pas été faite dans l'autre sens. Si quelqu'un veut s'y coller, ça m'intéresse.

Moralité : "déodorants" => poubelle ! laissons faire nos odeurs et la nature... et n'y pensons pas trop lorsqu'à la fin d'un repas chic et d'une discussion sur Stendhal, on vous dit : "vous avez un talent fou -ou n'importe quoi d'autre-..." et jamais : "ça me branche de vous flairer". Ou alors pensons-y, pour nous mortifier. Deus sive natura.

Rien de salace ici malgré les apparences. Cela signifie seulement : je "sens" que vous avez sur le locus 123 du chromosome 15 un cistron, qui, avec mon homologue responsable de ma tendance à l'obésité et de ma lenteur d'esprit- doit normalement pouvoir le crosser -l'éliminer-... ainsi que sur le 200 du 13, le très rare B 50 qui, combiné à mon propre B 50' -celui du génie ma chère amie, hélas inopérant chez moi pour cause de récessivité comme vous avez pu l'apprécier je le crains- pourra enfin s'exprimer... etc etc...
Avec un "déodorant", ça brouille les pistes évidemment, raison de plus pour vous en abstenir... à moins que vous n'ayiez quelques doutes dirimants sur l'état de votre patrimoine génétique... et dans ce cas, ça confine à  de la fourberie et ça devrait tout simplement être interdit...
A ne pas lire disais-je si vous êtes romantique.
 

Et par ces temps frisquets, n'oublions pas ceux qui vivent sous des tentes par le fait de Koko... et de notre lâcheté.


Note finale : certains de ses articles (le 1 notamment, sur les médicaments) furent censurés par le journal auquel ils s'adressaient: le poids des firmes et de l'argent qu'elles brassent? Ils sont tous colligés dans   http://robotposteur.blogspot.com
 + Blog-répertoire en image http://repertoireimage.blogspot.com/ 

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